Photoshop: ami ou ennemi du photographe ?

Parfois mes clients me demandent de créer des images carrément impossibles ou qui nécessiteraient un budget significatif. Comment faire pour réduire les coûts et arriver au résultat escompté ?

Dans ces cas-là, maîtriser l’art de la photographie ne suffit plus mais demeure essentiel. Essentiel dans une approche créative globale incluant des logiciels de modification de l’image, Photoshop en tête. En effet, quand je photographie, je pense à ce que je vais faire en fonction de mes actions plus tard dans l’ordinateur.

Par exemple, mon dernier montage en studio. Mes clients œuvrent dans la haute technologie. Ils voulaient avoir une image qui représente bien leurs activités. L’image a donc été prise dans mon studio à Trois-Rivières. Nous avions un concept d’écran virtuel devant lequel mes clients font semblant d’appuyer sur un bouton. L’écran a été ajouté ensuite en photomontage créatif à l’ordinateur.

Ici, un exemple plus simple de nettoyage photo. Mes clients souhaitaient qu’on enlève les fils électriques de l’image pour des raisons esthétiques. Lors de la correction à l’ordinateur, il m’a fallu penser en termes d’éclairage, tel un photographe virtuel. En effet, il a fallu enlever non seulement les fils et poteaux électriques, mais les ombres de ces derniers sur les surfaces. Un gros travail de reconstruction d’éclairage et de formes. Voyez plutôt vous-même.

Un photographe moderne n’utilise pas les logiciels comme une béquille mais comme un outil créatif. Comme lorsque vous faîtes un gâteau, l’important se joue à plusieurs niveaux: qualité des ingrédients (votre créativité), préparation (lieux, équipement, figurants), cuisson (prise de vue) et le glaçage (Photoshop) qui va sur le dessus. Les uns ne vont pas sans les autres.

Je me dois de penser en termes réels et virtuels à la fois pour obtenir l’image parfaite pour mes clients. Photoshop et les logiciel de modification de l'image sont absolument mes amis !